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                             Culture de la Martinique

 

La plupart des Martiniquais pratiquent la religion catholique. Deux cathédrales, deux monastères bénédictins des communautés religieuses et de nombreuses églises paroissiales en témoignent. Certains Indiens continuent à pratiquer la religion hindoue dans l'un des temples du nord et du centre de L'île. Adventistes du septième jour, témoins de Jéhovah et Évangélistes batistes font quelques adeptes. Il existe aussi une synagogue 

 

                                                       Culture et Traditions 

  

 Les Martiniquais sont des hommes et femmes fortement attachés à leurs traditions. même si la société se modernise de plus en plus rapidement, tout antillais aime à se ressourcer dans son village natal, à retrouver ses amis d'enfance, à refaire le monde avec les anciens, à frapper une partie de dominos, à boire un CRS  (citron - rhum - sucre) ou un pété pied  et à faire la fête. Un simple blaff (préparation à base de poisson, une variante du court - bouillon métropolitaine), une bouteille de rhum partagée entre copains suffisent au bonheur d'être ensemble. Il n'en faut pas plus pour que les cuillères qui servent à mélanger le rhum et le sucre ou n'importe quel objet à portée de main ne se transforment en instrument de musique et que les plus beaux chants du répertoire traditionnel  martiniquais ne soient entonnés par de puissantes voix masculines. Lorsque les cœurs se mettent à l'unisson, on sait jamais lorsque cela s'arrête! joueur de nature, le Martiniquais s'adonne avec ferveur à toutes sortes de jeux. les dominos sont un passe - temps ancestral. Ils se jouent sur de petites carrées et émettent ce son si caractéristique du jeu Martiniquais, un claquement sec et sonore, car le domino doit être frappé sur la table lorsqu'il est posé sur le jeu.

 

 

Le carnaval est une fête d'une grande importance.
 

   La période du carnaval débute dès le mois de janvier (après l'épiphanie) pour prendre fin le Mercredi des cendres avec des défilés en noir et blanc

Le lundi gras, c'est le défilé des burlesque

(les hommes déguisés en femme et les femmes déguisées en homme)

Le mardi-gras, très tôt (dès cinq heures) : grand vidé en pyjama.
 

Chaque dimanche des défilés ont lieu dans toutes les communes.

Lorsque nous étions enfants, des petites troupes de masques (communément appelées "mass") et exclusivement formées par des jeunes garçons, défilaient tous les dimanches. On entendait de loin le son des tambours et des sifflets et la plupart des enfants se précipitaient  chez eux afin de se cacher et de surveiller à travers les volets leurs évolutions. Ils arrivaient rapidement en gesticulant et en dansant sous les fenêtres et les portes des maisons, faisaient claquer leurs fouets intimidants. Souvent, leur costume était fait de vieux vêtements récupérés et transformés. Quelques pièces de monnaie jetées par les spectateurs les récompensaient parfois pour leurs efforts. C'était un carnaval très populaire.

 

 
 
                                                          

                                                                     Fêtes de Noël

                                                    C'est la fête pendant plusieurs jours.


Noël commence bien avant Noël.

 Déjà, dès la fin du mois de novembre, on commençait à faire macérer dans du rhum les peaux d'oranges conservées et mises à sécher pour le shrubb. Ananas,cacao,noix de coco,cacahouètes pour le punch. Puis, on préparait le sirop de groseilles .

Tout au long de l'année, on avait bien nourri le cochon qui, dans son parc était déjà bien dodu. On prévoyait déjà les personnes qui devraient donner un coup de main pour le jour qui lui serait fatidique. C'est lui qui donnerait le boudin créole, la viande pour les petits pâtés et le ragoût bien épicé, sans oublier le jambon fumé.

Les festivités démarraient dès le premier jour de l'Avent par un "chanté Noël" qui égayait chaque soir les maisons jusqu'au 25 décembre. On se regroupait  pour chanter les cantiques et on chantait, .chacun emmenait un instruments (Tambours, ti-bois, sillac, cha-cha, harmonica, violon ect...) accompagnaient le tout. Sur des rythmes de biguine, de mazurka ou de valse,du zouk la nuit s'écoulait joyeuse.

La maîtresse de maison ne manquait pas alors de régaler l'assistance de bons petits plats arrosés de rhum ou de shrubb

Et le lendemain soir, on recommençait chez la voisine d'à-côté.

La nuit de Noël commençait obligatoirement par la traditionnelle messe de minuit car Noël est avant tout une fête chrétienne. Ensuite, place à la fête et le "chanté Noël" reprenait avec vigueur. Toute la nuit, on allait chanter et festoyer grassement de maison en maison, et ce, jusqu'au petit matin.

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Dernière modification : 19 janvier 2006